Conçu et écrit dans une démarche de rencontres des jeunes collégien.ne.s et lycéen.ne.s avec la mise en place de recueils de propos, de témoignages vécus, de sensations intimes du quotidien quand on est l’un, l’une ou l’autre, quand on est fille ou garçon. Mais aussi de confrontations, quels sont les endroits où ça frotte, où ça dérange, où ça agace, où ça accuse, où ça crée du conflit.

Comment mettre en évidence ces interactions où l’on se protège, on s’affirme en dominant, on se retranche en baissant la tête ou encore on choisit de se lever et crier son désaccord…

​

De quelles violences parlons-nous ? La répétition, l’humour, l’attitude, les regards, la pression, le harcèlement, les coups, l’intégration des normes sociales… autant d’espaces d’incompréhensions.

Quand on pose la question à des collégiens et collégiennes, beaucoup affirment que l’on n’est plus dans une société patriarcale.

Alors,

Pourquoi les filles courent-elles une distance moindre que celle courue par les garçons au cross du collège ?

Pourquoi est-ce qu’on reproche à ta mère de saouler les copains de ton père parce qu’elle les trouve trop lourds ?

Comment ton gynécologue fait pour t’expliquer et minimiser les douleurs de tes règles ?

Accepterais-tu de travailler gratuitement à partir du vendredi 4 novembre, à 9h10 ?

Que penser de ce récent drame familial où un père de famille a violenté son ex-femme parce qu’il ne supportait pas de la voir partir ?

Et qu’aurais-je fait si j’avais su ?

Après le spectacle SuperPrincesse qui questionne le genre dans l’éducation, les stéréotypes et les rôles attribués aux filles et aux garçons, Les Gentilles Petites filles ou J’ai mis point E point S, alors casse pas les couilles (titre provisoire) vont s’attaquer de façon plus frontale aux conséquences du patriarcat que sont les violences faites aux femmes.